Pascal Prévot
Edition du Rouergue, 2016
C'est une vieille baignoire. Une solitaire en fonte émaillée. Une dure. Elle ne fait plus confiance à personne. Ca va être une belle chasse, pronostiqua Papa.Le père de Théo est chasseur de baignoire. Lorsque les baignoires reviennent à l'état sauvage, il les capture. Il est justement appelé en Laponie, au château de Kreujilweck-Potam où une baignoire fait des siennes. L'aventure promet d'être exceptionnel et Théo accompagne son père...
Un chasseur de baignoires redevenues sauvages ! C'est loufoque à souhait et tout ce qui suit est sur le même ton.
Entre la description de l'étrange famille qui vit au château de Kreujilweck-Potam, le chateau lui-même avec long couloirs et ses tourelles et l'environnement glacial autour, tout est là pour poser une atmosphère étrange propice au suspense.
On a l'impression d'assister à une chasse au fantôme ou autre phénomène surnaturel. La famille un peu étrange où tout le monde est jaune et vit en reclus ajoute à cette impression.
Il y a plein d'humour dans ce roman. Avec Théo, on s'amuse du coté un peu vantard du père, de ses anecdotes décalées de chasseur, de tout ce qu'il note comme le distributeur de boissons fraîches dans une gare glacée. Qui plus est, Théo donne le plus naturellement du monde de très nombreux détails sur le métier de chasseur de baignoire. Enfin, le bêtisier de la fin en rajoute d'ailleurs encore un peu. C'est d'ailleurs très original.
Théo lui même et la petite Elisa, son amie, sont des personnages bien sympathiques.
Le coté outré m'a un peu agacé par moment. C'est parfois trop loufoque pour moi. Mais je me suis laissée emportée malgré tout, en particulier par la course poursuite finale avec la baignoire.
Le roman est agréable et original.

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